fz - Philippe Zarri, président de la Commission des compétitions de la Fédération suisse des échecs (FSE) et directeur intérimaire du CSI, se montre réjoui du nombre élevé de participants aux différents tournois à Loèche-les-Bains dans une interview avec le chef de la presse du CSI Markus Angst.

316 joueuses et joueurs au total participent au Championnat suisse individuel (CSI) à Loèche-les-Bains. Êtes-vous satisfait de ce chiffre?

Philippe Zarri: Oui, je suis très content. D'une part, ce sont nettement plus de participants que lors des trois dernières années. D'autre part, ce sont pratiquement autant de joueuses et joueurs que lors du dernier CSI à Loèche-les-Bains en 2015.

Pour la première fois depuis quatre ans, le seuil des 300 participants à un CSI est à nouveau atteint. Quelles sont les raisons d'une telle augmentation?

Je peux m'imaginer que la nouvelle structure des catégories a contribué à ce résultat. Le tournoi principal I en particulier semble avoir gagné en attractivité avec la réduction de neuf à sept du nombre de jours de jeu.

Êtes-vous confiant quant au fait que les diverses nouveautés du CSI attireront encore plus de joueuses et joueurs à ces championnats?

Je suis convaincu que nous allons dans cette direction.

Il est envisagé de raccourcir le CSI à l'exception des tournois pour le titre des messieurs et des dames et de jouer une à deux double rondes dans le tournoi des maîtres. Cela sera-t-il déjà le cas l'an prochain à Flims? Si oui: y aura-t-il une réduction du nombre de jours de jeu de neuf à huit (samedi à samedi) voire sept (samedi à vendredi)?

La réduction du nombre de jours de jeu de neuf à sept avec deux double rondes dans le tournoi des maîtres était un objectif stratégique clair lié aux nouveautés du CSI. L'on jouera ainsi définitivement du samedi au vendredi l'an prochain à Flims – à l'exception des tournois pour le titre des messieurs et des dames qui continueront à se jouer sur neuf jours.

Les rondes ne débutent à Loèche-les-Bains qu'à 14 heures – une heure plus tard que lors des années précédentes. Avez-vous déjà des réactions à cette nouveauté de la part des joueurs et joueuses?

Non, mais nous effectuerons un petit sondage sur l'heure de début des rondes auprès des participants à la fin du tournoi.

Vous exercez en tant que directeur intérimaire du CSI à Loèche-les-Bains. Quel bilan intermédiaire faites-vous après quatre jours de tournoi?

Dans le courant de ces derniers mois, j'étais conscient de la grande charge de travail que demande l'organisation de cet événement et de l'importance des échanges avec les organisateurs locaux. Je suis d'autant plus reconnaissant et soulagé que tant de joueuses et joueurs soient venus à Loèche-les-Bains et aient ainsi mis un terme au recul du nombre de participants observé ces dernières années.

Quels sont les points qui vous ont particulièrement plu, et quels sont les points plus négatifs?

Un point qui était et reste positif pour moi est la collaboration particulièrement agréable avec les responsables du tourisme de Loèche-les-Bains. Plus pénible et source de pression inutile venant de l'extérieur est l'inscription relativement tardive de nombreux participants. Je restais cependant toujours optimiste, sachant du fait de mes 15 années d'expérience d'organisateur de compétitions que les joueurs d'échecs ont tendance à s'inscrire à un tournoi à la dernière minute.